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Risques opératoires

Risques Opératoires

Durant l’intervention, l’anesthésie (généralement, l’anesthésie générale) peut produire des complications, néanmoins ces complications sont exceptionnelles.

Le saignement per opératoire excessif peut nécessiter l’utilisation d’une transfusion, ce qui est de plus en plus rare dans la chirurgie de la colonne vertébrale. Pour lutter contre cela, le sang peut être récupéré traité et reperfusé pendant l’intervention, ce qui permet de limiter le risque de recourir à une transfusion sanguine provenant d’un donneur.

Dans notre organisation l’anesthésiste n’a pas seulement le rôle de réaliser l’anesthésie mais également il s’occupe de tous les problèmes médicaux des patients pour la préparation de l’opération et aussi tout au longue de l’hospitalisation. Ceci permet non seulement au chirurgien de mieux concentrer sur l’opérations, mais permet aussi de prendre en charge les problèmes médicaux avec une plus grande efficacité.

Une blessure des éléments neurologiques peut également survenir, notamment durant les gestes à risque, comme par exemple la mise en place des vis pédiculaires ou la manipulation des éléments neurologiques lors des gestes complexes. L’expérience du chirurgien et l’application des techniques adéquates permettent de limiter ce type de risque qui, entre de bonnes mains, devient anecdotique.

Une infection après la chirurgie de la colonne vertébrale peut survenir malgré tous les efforts que les chirurgiens et l’équipe chirurgicale peuvent faire pour l’éviter. La contamination de la plaie opératoire durant l’intervention n’est pas la seule explication possible d’une telle complication. Des bactéries peuvent migrer sur le site opératoire d’une autre partie de l’organisme, véhiculées par le sang. De plus des disques intervertébraux peuvent contenir des bactéries déjà avant le début de l’intervention. Dans le cas d’une opération sur une colonne vertébrale déjà opérée, il est possible que des bactéries soient déjà en place, des bactéries n’ayant pas développé une infection importante. Le taux d’infection post opératoire dans de bons établissements est au-dessous de 2%. En cas d’infection, un traitement d’antibiotique adéquat est nécessaire, souvent associé si nécessaire à une reprise chirurgicale pour nettoyage. Le pronostic est généralement bon car un traitement approprié peut supprimer toute conséquence d’une telle complication. 

Une blessure des éléments neurologiques peut également survenir, notamment durant les gestes à risque, comme par exemple la mise en place des vis pédiculaires ou la manipulation des éléments neurologiques lors des gestes complexes. L’expérience du chirurgien et l’application des techniques adéquates permettent de limiter ce type de risque qui, entre de bonnes mains, devient anecdotique.

Il peut arriver que le sang s’accumule dans la plaie après l’opération formant un hématome post opératoiremalgré les précautions prises durant l’intervention.  Ceci peut survenir si un point de coagulation se lâche, si un drain d’évacuation se bouche etc. Bien que la résorption d’un hématome est possible, parfois il est préférable de réintervenir pour nettoyage et hémostase. Ceci peut d’être d’autant plus indiquée que les éléments neurologiques sont menacés de compression.

La mauvaise position du matériel d’ostéosynthèse peut affaiblir la fixation et représenter un conflit avec des éléments anatomiques importants. L’expérience du chirurgien est primordiale pour éviter une telle complication, ainsi que la qualité de contrôle radiologique durant l’opération.

Dans le cas de décompression chirurgicale, il se peut que l’espace dégagé pour les nerfs soit insuffisant. Les symptômes peuvent ainsi en partie persister. Ceci peut être dû à des difficultés d’évaluation pré-opératoire, à la différence de position durant l’opération, à l’étendu des lésions, à la présence d’une instabilité, ou à une inflammation postopératoire des racines manipulées. Ce risque est favorisé par le fait que le chirurgien doit limiter l’étendu du geste pour une meilleure récupération, mais aussi pour ne pas trop affaiblir les structures osseuses. Certaines zones potentiellement conflictuelles ne sont pas accessibles par la voie d’abord, ce qui peut parfois  poser de problème en cas de conflits multiples et étendus. Le bon compromis peut être trouvé dans la grande majorité des cas, mais une ré-opération peut parfois être nécessaire.